Editions de La Pierre Verte

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François Desombre
François DesombreAprès quelques petits boulots et de nombreux voyages en Europe, puis des débuts dans la photographie et l'animation cinéma, François Desombre devient, à 21 ans, le plus jeune des conférenciers reporters-cinéastes, au sein de l'association "Grand Reportage". Sillonnant la France durant huit années, il présente les films qu'il a réalisés lors de séjours de six mois à un an à l'étranger, consacrés au tournage ainsi qu'à l'étude et aux visites sur place. Il commente ces documentaires en direct lors de 3000 conférences devant les publics les plus variés. Les sujets de ces long-métrages en 16mm sont parfois très militants et ils ont donné lieu à des débats, des expositions ou de larges pétitions : défense des Amérindiens avec un sujet sur le Brésil sauvage ou bien respect des Droits de l'Homme en Ulster avec le film "Irlande, pays des Gaëls", plusieurs fois primé.
 
Lors de ces tournées, François découvre les différentes régions de France et il finit par tomber sous le charme du Sud-Ouest. À 28 ans, avec Anne, sa compagne géographe, il se fixe à Toulouse et devient le papa de trois blondinets : Némo, Lucie et Lumé. Mais une reconversion s'impose car la vie de conférencier est trop nomade et solitaire.

1984 : François succombe à une nouvelle passion : le Macintosh d'Apple. Il lui semble que la micro-informatique est au travail intellectuel ce que le marteau est au travail manuel. Il se plonge dans tous les logiciels, connecte ordi et Minitel, investit dans la première imprimante laser. De 1984 à 1995, à Toulouse, il développe ainsi deux entreprises, DocDif et Flash-Back, spécialisées dans la compogravure et le prépresse et comptant jusqu'à trois salariés.

Parallèlement, il milite chez les Verts (porte-parole des Verts 31 de 1989 à 1991). Il rédige des articles dans les feuilles de chou militantes et lance même un petit journal, l'Averti.

Mais, dans son entreprise, surgissent de graves problèmes : dissolution, procès. C'est une sorte d'accident du travail mental. Travailleur indépendant depuis dix-sept ans, il se retrouve donc sur le pavé, sans indemnité de chômage. Heureusement, avec les allocs, bourses d'étude et autres aides sociales ponctuelles, la famille s'en sort.

Pour lui, suit une période floue, six années d'incertitudes sur l'avenir. Valider les acquis et devenir enseignant, formateur ? Il désire redonner sens à son travail et trouver un peu de sécurité. Un essai de deux ans, au sein de l'Éducation Nationale, montrera que le cadre est trop serré. Par ailleurs, les formations pour les entreprises demandaient une spécialisation en informatique que François ne souhaitait pas.

Du côté de la vie privée, François conçoit la maison de sa nouvelle compagne et il la construit en partie, une maison écologique, de bois et de terre. Parallèlement, il se plaît à la rédaction d'un roman personnel et découvre le plaisir d'écrire. Il collabore alors avec un éditeur et rédige des centaines de pages sur un sujet qui lui est cher : l'autoconstruction d'abord, puis l'écohabitat. Après deux années où l'énergie et la volonté renaissent, un livre paraît enfin.

Mais, hélas, point de contrat d'auteur à la clef et François se retrouve à nouveau sur le carreau. Il consulte alors des avocats et décide de se lancer à nouveau dans l'aventure de l'entreprise individuelle, en créant sa propre maison d'édition, Les Éditions de La Pierre Verte.



 
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